La marche permet de se mettre en lien avec son intériorité tout en accueillant la sagesse primordiale de la nature. Dans un cadre sécurisé, avec des techniques chamaniques, des espaces de silence et d’écoute ou des expériences ludiques je propose diverses formes de marches intuitives. Marcher en conscience amène de la joie, apaise le discours intérieur, donne du sens à ce que nous vivons au quotidien et nous plonge dans l’instant présent.
En plus des dates proposées, il est possible d’organiser une balade sur demande pour un groupe. Pour plus d’informations, veuillez me contacter: info@danslaforet.ch ou 079 778 05 08.
« Tout marcheur chemine avec ses dieux intérieurs. La marche est ce moment où la présence au monde redevient une forme de spiritualité. Elle conjure la séparation entre l’homme et le monde, et lui donne le sentiment d’appartenir enfin aux éléments, d’être porté non seulement par la terre ou son poids, mais aussi par sa force intérieure, nourrie de cette alliance.
Les lieux ne sont pas neutres, encore moins vides. Une force magnétique les traverse, propice ou périlleuse. L’esprit des lieux veille à l’hospitalité des uns et repousse les autres. Un parcours s’effectue d’abord au sein d’une géographie intime où la confrontation à soi est permanente. »
David Le Breton « Marcher, Eloge des chemins et de la lenteur »
VISION
Escalader l’Être, traverser un cercle de nuages blancs.
Une trappe bloquée,
Ouvrir son esprit.
Je danse la lumière sur les chemins du rêve.
Fatigué, je m’endors, jambes dans le vide, assis sur la tranche de l’univers.
Esprit qui dévore la matière,
Je passe entre les mondes
Fœtus qui enflamme la pierre
Je traverse la matière.
Il suffit de se déplier pour devenir Humain, pour devenir Un.
Mon chant s’élève, bercé de gratitude.
Animal, végétal, minéral, prenons soin!
Après une longue hibernation, l’ours dépose son empreinte sur la terre,
Et plonge dans le vide.
Ce que je reçois, je le donne, sans limite.
Ma réalité est semblable à celle du hêtre, de l’ours, de la montagne.
Rêves simultanés,
Je me réveille, les jambes dans le vide, assis sur la tranche de l’univers.